L’exécutif met l’industrie algérienne de l’électronique en danger

Publié le: 21 juillet 2019

CKD industrie algérienne de l'électronique en danger

L’industrie algérienne de l’électronique, de l’électroménager et de la téléphonie mobile est en danger. Cette situation a en effet été engendrée par de nouvelles mesures entreprises au niveau des quotas d’importation des kits CKD/SKD.

Ces mesures limitent drastiquement les quotas d’importation. Pour rappel, les kits CKD/SKD constituent les pièces de montage que les opérateurs importent pour assembler un produit fini. Elles peuvent ainsi être importées en étant partiellement assemblées (SKD) ou non-assemblées (CKD).

Des décisions prises par le ministère de l’Industrie et des Mines qui n’ont pas manqué de faire réagir Ali Bey Nasri, président de l’Association Nationale des Exportateurs Algériens (ANEXAL) qui tire la sonnette d’alarme :

« Il est nécessaire d’annuler cette décision dans les plus brefs délais. Autrement elle engendra à l’économie algérienne une perte estimée à 130 millions de dollars. Soit la valeur prévue des exportations de produits électroménagers et mobiles durant l’année 2019 ».

En effet, il indique par ailleurs que 7 contrats de montage de produits électroménagers et mobiles pourront être résiliés dans les prochains jours. Condor Electronics, Bomare Company, Brandt, Iris, Essalam Electronics, Enie et Eniem pourraient être touchés directement.

Cette mesure engendrera la résiliation de contrats entre opérateurs algériens et étrangers. Ainsi que la fermeture définitifs de plusieurs showrooms et la suppression de milliers d’emplois.