Parent pauvre du web algérien, le .dz compte à ce jour 12 966 de noms de domaines enregistrés avec cette extension.
Le cap des 10 000 noms de domaines avait été atteint en 2018, soit un ajout de 2966 noms de domaines avec cette extension en l’espace de 2 ans.
Trop peu pour espérer développer le .dz tel que l’entendent les autorités. Malgré une volonté politique affichée du coté des startups et de l’économie numérique, l’extension peine à rencontrer son public.
La faute à une bureaucratie comme rarement vue puisqu’il faut un registre de commerce au minima, voire un enregistrement auprès de l’INAPI pour espérer décrocher le GRAAL.
L’enregistrement du .dz auprès de l’ICANN, haute autorité mondiale des noms de domaines, est opérationnel depuis Mai 1995. Un bilan de moins de 13 000 noms de domaines en 26 ans revient à l’enregistrement de moins de 500 noms par an.
A titre de comparaison, sur une plus courte période (2006), le Maroc a enregistré 97 518 noms de domaines. De son coté, la Tunisie compte 42057 en .tn ou ses sous-extensions.
Espérons que le .dz retrouve de sa superbe avec l’obligation de choisir un nom de domaine avec l’extension .com.dz pour toute activité d’e-commerce. Autrement, le .com et autres extensions mondiales ont encore de beaux jours devant elles.